Bandes de repos, de travail, de polo… Une grande famille qui regroupe bien des utilisations. À quoi servent-elles, et comment les différencier?
Les différentes sortes de bandes
Les bandes de polo. Elles mesurent environ 3 mètres et sont la plupart du temps en polaire. Leur fonction première ? Protéger les membres des coups – initialement, ceux reçus par les maillets lors d’un match de polo, mais elles se sont étendus à toutes les disciplines. Quand on les pose, il faut veiller à ne pas faire de pli, surtout sur les tendons. À noter qu’elles ont la même utilité que des guêtres fermées, mais ont l’avantage de ne pas pouvoir faire de plis, comme par exemple ici les guêtres 3D Mesh de Back On Track.
Entièrement doublées de Weltex, et recouvertes de tissus alvéolé permettant de laisser respirer le membre
Les bandes de travail. Elles permettent de maintenir le fléchisseur. Elastiques, elles se posent par-dessus des cotons. Elles sont préconisées par les vétérinaires uniquement pour les chevaux à soucis (long-jointés, tendineux…) ou qui fournissent des efforts intenses. Elles ne peuvent être posées que par des initiativesés. En effet, un « tour de bande » de travail peut s’avérer dramatique. Pour les personnes dont la dextérité n’est pas aguerrie, préférez poser des guêtres de maintien ou des bandes de polo-travail : de la polaire terminée par un élastique qui viendra la recouvrir afin d’accentuer les soutien des tendons sans prendre trop de risques.
Les bandes de repos. Elles se différencient visuellement des bandes de travail car elles sont extensibles dans la largeur. Posées par-dessus des cotons ou flanelles, elles permettent de reposer le tendon après un gros effort en favorisant le retour veineux, à l’image des bas de contention chez les humains. On dit bien, un « gros » effort, donc pas de façon systématique après une prépa 1 m (on rappelle ici qu’un saut à 1m à la même incidence sur les membres qu’une foulée de galop) ! Elles permettent également de recouvrir les cataplasmes d’argile. Elles doivent être posées de façon précautionneuse : un pli, une bande trop serrée ou qui glisse peuvent faire plus de mal que de bien. Si on est pas sur de nous, il est préférable, quand cela est possible, de mettre des stable-boot, comme ici, les Stabble Boots Evo de chez Veredus.
Les bandes de repos. Elles se différencient visuellement des bandes de travail car elles sont extensibles dans la largeur. Posées par-dessus des cotons ou flanelles, elles permettent de reposer le tendon après un gros effort en favorisant le retour veineux, à l’image des bas de contention chez les humains. On dit bien, un « gros » effort, donc pas de façon systématique après une prépa 1 m (on rappelle ici qu’un saut à 1m à la même incidence sur les membres qu’une foulée de galop) ! Elles permettent également de recouvrir les cataplasmes d’argile. Elles doivent être posées de façon précautionneuse : un pli, une bande trop serrée ou qui glisse peuvent faire plus de mal que de bien. Si on est pas sur de nous, il est préférable, quand cela est possible, de mettre des stable-boot, comme ici, les Stabble Boots Evo de chez Veredus.
Les petits tips d’Horserie
Pour savoir dans quel sens bien poser une bande, il suffit de se rappeler qu’on va toujours des oreilles vers la queue.
On peut aussi dérouler la bande sur le corps du cheva de l’épaule à la queue puis on transpose sur le membre.
Enfin, le point de départ de la pose est toujours sur le canon et jamais sur le tendon.
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